Comme d’habitude sur À Vous Demain, on s’intéresse au sujet, le bio, mais aussi à la personne, Pierrick. Ce dernier commence sa carrière dans la coopération internationale, au Cameroun puis au Niger, avant de travailler à Bruxelles, toujours dans le même secteur. À la naissance de son premier enfant, il aspire à un changement de vie et part en Ardèche, où il commence comme salarié d’un magasin Biocoop. Douze ans plus tard, il prend la présidence nationale de cette coopérative qui compte 700 magasins en France.
En 2020, malgré le Covid, Biocoop affiche 1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires et une croissance insolente de 17%, bien supérieure au marché. Le bio, même s’il ne représente que 6% de la consommation des Français, est en plein essor. Et c’est d’ailleurs ce qui attire les grands acteurs de la distribution, comme Carrefour, qui a racheté Bio c’Bon, Casino avec Naturalia, mais aussi Auchan, Carrefour…
Aux origines de Biocoop, dans les années 1970, c’est un mouvement d’idées, prônant une agriculture bio, un esprit d’équité et de coopération. Et Biocoop ne s’est jamais éloigné de ces fondamentaux. Au cœur de leur ADN, un engagement militant pour une agriculture plus responsable. Pierrick nous explique ce qui différencie une pomme conventionnelle, qui subit 30 traitements pesticides en moyenne au cours de sa croissance, d’une pomme bio… et d’une pomme Biocoop. Car Biocoop va plus loin que le bio et prône aussi une rémunération plus juste des acteurs de la chaîne, ainsi qu’un approvisionnement plus local. Aujourd’hui, 80% de l’offre est origine France et 15% du chiffre d’affaires des magasins se fait sur des produits provenant d’un périmètre inférieur à 150 kilomètres.